Bon, alors déjà je vais vous avouer un truc : je pense que courir au dessus de 10 kilomètres c’est une torture innommable et incompréhensible à s’infliger.
Du coup, la dernière fois que j’avais couru plus de 10 kilomètres, c’était il y a un an. Pour le Semi de Paris 2014.
C’est donc sans aucune confiance mais avec mes ultra boost aux pieds que j’ai pris le départ ce dimanche, ayant chopé un dossard en crash 2 jours avant la course, et en m’étant couché à 2h du matin la veille, en toute quiétude.
9h00 : Je rejoins Théo pour aller prendre le métro. Un ratio beaucoup de trop important de tatouages tribal sur les mollets des coureurs me donne envie d’aller me recoucher.
9h15 : On arrive à Vincennes, il fait super beau. On rejoint l’équipe d’A.S.O. et on se dirige vers les consignes.
10h : Je perds mon équipe, je trouve les copains de #boostsentier qui partent vers leur SAS. Je me sens désoeuvrée, je vais faire pipi. Je bronze un peu.
10h15 : Heureusement Théo me retrouve. On a des dossards qui ne correspondent pas à notre SAS mais on manage avec brio à retrouver toute l’équipe pour prendre le départ tous ensemble.
10h30 (ou par là quoi) : On prend le départ, je me sens champion du monde les 10 premiers kilomètres et juste après Bastille je sens que mon corps n’est pas du tout d’accord pour en faire 11 de plus. L’équipe part devant et je ne cherche même pas à m’accrocher.
11h30 : J’en ai marre, j’avance pas, je veux rentrer manger des pancakes. Heureusement que les copains de la #boostbastille sont dans la course et sur le bord de la route pour m’encourager et que Théo m’attend sinon je rentrais chez moi.
12h15 : J’ai envie d’insulter tout le monde, je suis plus du tout sympa. Les derniers kilomètres sont beaucoup trop longs par rapport aux premiers, je remets toute ma vie en question.
12h30 : On passe enfin la ligne d’arrivée, je fais 1h54 ce qui me rend pas vraiment contente (mais c’est 15 minutes de moins que l’an dernier donc je vais pas cracher non plus, faut savoir se satisfaire de ce qu’on a hein). Je pense que tous les gens qui courent le marathon sont des surhommes & surfemmes et ils ont mon respect éternel parce que jamais je veux plus jamais courir de ma vie.
Donc le bilan :
Globalement j’ai bien senti que j’étais pas assez préparé et je me suis auto-flagellée psychologiquement pendant 11 bornes, donc c’était pas forcément génial.
Un immense merci à Théo de m’avoir trainé tout du long, sinon je rentrais chez ma mère en pleurant à partir de 11ème kilomètre.
Voilà du coup, j’ai décidé que j’allais faire des sorties longues histoire de viser 1h45 pour le semi de Lisbonne. Parce que vraiment ça m’a énervé de pas être préparée et que ça sera moins long si je vais plus vite (logique imparable).
Voilà, et vous alors, c’était comment votre semi ? Ou votre brunch ?