Plutôt que de passer le Nouvel An terrée chez moi à Paris, j’ai décidé avec quelques amis de partir à Rome ce 31 décembre dernier pour y passer les fêtes, et d’aller y faire un petit 10K. Franchement, j’y ai passé le plus chouette Nouvel An !
Voici donc mon compte-rendu de course :
Après un lever à 4h30 du matin, on fonce à l’aéroport pour prendre le premier avion. Après un vol magnifique avec lever du soleil inclus (j’ai environ 70 photos dans mon iPhone), on arrive à Rome dans un froid polaire.
Quelques heures plus tard, après avoir récupéré nos dossards, on se prépare à partir sur le village de course. L’ambiance est très conviviale, le village est placé dans un stade plutôt sympa, en revanche on se pèle affreusement. Il fait 0°, -4° ressenti, et rien pour se réchauffer. Les romains sont encore plus frigorifiés que nous, il faisait encore 17° la semaine précédente, ils sont super couverts, bonnet, gants, écharpes pour aller courir.
Le départ est à 15h, on rejoint rapidement les SAS. Il n’y a aucun bracelet donc des petites mamies se retrouvent dans les SAS les plus rapides et ça sent un peu le foutoir.
Vu qu’on est quasiment les derniers à arriver, les garçons se jettent dans le SAS -50, les filles dans le SAS -60. On sait qu’avec le monde, le parcours, le froid & le manque de sommeil, on ne part pas pour faire de la performance…
On passe rapidement la ligne de départ, une masse jaune immense s’élance dans les rues de Rome. L’ambiance est super agréable, personne ne se bouscule et tout le monde se marre (et fait des selfies, beaucoup trop de selfies).
En revanche, c’est un slalom permanent, très franchement, et je passe les premiers kilomètres à essayer de remonter un peu la foule pour courir à mon rythme.
Le parcours est sublime, le temps aussi. Après 2 kilomètres passés à me réchauffer & à remonter, je commence à profiter à ce moment là, et je suis clairement passée en mode touriste. Je regarde les paysages en écoutant du Cold War Kids à fond. Le kilométrage n’est pas toujours bien indiqué (perso j’ai vu le premier repère au 7ème km mais je suis un peu aveugle).
Autour du 5ème kilomètre on attaque la montée de la Villa Borghese, avec de bonnes côtes et pas mal de virages. C’est l’occasion d’accélérer un peu, mais je profite surtout du paysage et du beau temps.
Le parcours magnifique fera oublier qu’il n’y a pas de ravito, aucune arche pour valider les temps de passage, pas de barrières sur le parcours, bref on suit le mouvement et on se marre mais c’est clairement pas l’organisation française qu’on connaît.
Gros point noir de la course : on se retrouve à un moment dans un tunnel où la route est coupée en deux : on court alors que les moteurs de voitures tournent, et on s’asphyxie à moitié. C’est aussi à ce moment là qu’un des photographe de la course décide de me suivre en scooter et donc de m’asphyxier encore plus (je pense lui avoir jeté mon regard le plus noir pendant 2 bonnes minutes).
La course continue, et autour du 9ème kilomètre on revient vers le stade, en faisant quelques virages, puis je passe la finish line à 53:49, heureuse en mode super touriste et bien loin de mon PR.
Là encore, petite déception, le ravito est assez sommaire (de l’eau, une clémentine, un biscotti), pas de boissons chaudes et il ne restera plus rien pour beaucoup de coureurs qui arriveront après nous. Pas de médaille non plus, on se console en se disant que les courses à Paris nous ont trop bien habitués.
On se pose et on fait quelques photos, puis on repart rapidement à notre appartement
Globalement j’en garde un super souvenir. Le parcours est dingue, les romains sont hyper sympas et tout le monde dans la rue encourageait les coureurs avec ferveur.
L’orga est pas incroyable, mais ça reste un évènement festif plus qu’une course basée autour de la performance, donc si vous voulez la courir l’an prochain, partez vraiment dans un état d’esprit zen 😉
En dehors de ça, Rome est une ville très chouette & à visiter absolument !