J’ai couru mon 4ème semi marathon de Paris. Après 2014, 2015 & 2016, je n’avais pas prévu de le courir cette année mais quand Monster m’a proposé un dossard pour tester leur dernière génération d’écouteurs iSport, j’ai immédiatement dit oui. Parce que je voulais prendre ma revanche sur l’an dernier, et qu’une sortie longue dans Paris sans voitures, ça fait toujours plaisir.
Bref, après ma toute première semaine dans ma prise de poste, je saute le samedi matin dans le train de 6h du mat. Hendaye > Paris, et me voici. Je traine un peu au Triathlon Store avec Norbert, je récupère mes chiens et je rentre dans notre chez-nous parisien pour me reposer avant le départ de la course.
Vu que la météo annoncée est vraiment toute pourrie (froid + vent + pluie), j’essaie de ne pas trop m’habiller et je compte sur mes Nike LunarEpic Flyknit Shield pour essayer de garder les pieds au sec. Elles ont été testées et éprouvées à Arras, j’ai donc confiance en mes chaussures à défaut d’avoir un k-way. Sur la demande de ma maman qui a vu ma photo sur instagram, je prends également une veste pour pas trop me les geler et mourir d’une pneumonie.
Contrairement à l’année précédente, je suis très sage la veille de la course. Je mange des sushis et me couche tôt (ou presque).
Le lendemain matin, je m’habille, mange une banane, 2 galettes de riz, boit un café et je pars rejoindre mes potes : Maxime (avec qui j’avais couru un éprouvant Semi de Lisbonne), Alice & Jérémy.
On s’échauffe un peu, on fait pipi n’importe où et on rejoint le SAS 1H45 pour partir tous ensemble. Alice veut tenir une allure de 5″30 au kilomètre, et je suis ravie de l’accompagner dans ce premier semi et surtout d’avoir une copine de galère. Sans la perspective de courir avec elle, je serai restée au fond de mon lit.
Quelques minutes avant le départ, on se prend une pluie diluvienne et glaciale sur le coin de la gueule. On partira donc gelés et trempés. SUPER.
Vu que ce semi n’était pas très rigolo, plutôt que de vous faire un récit par kilomètres, j’ai décidé de vous le raconter en chiffres. Ces derniers sont très librement inspirés de la manifestation de François Fillon au Trocadéro.
5, 4, 3, 2, 1 …
Le départ est lancé. J’ai froid, je ne sens pas mes doigts, et je me demande bien ce que je fous là. Je reste à côté d’Alice et j’essaie de me concentrer sur la musique pour penser à autre chose que le froid qui m’engourdit même les jambes.
13728 fois : nombre de fois où j’ai refait mes lacets
On avance sur un rythme régulier en slalomant pas mal. Alice est réglée comme un métronome, tandis que je m’arrête toutes les 30 secondes pour refaire mes lacets. Le problème c’est que refaire ses lacets sans avoir aucune sensation dans les doigts, c’est compliqué ! Je fais donc mon petit fractionné pour la rejoindre à chaque fois, mais je suis infoutue de serrer correctement ma boucle ou de faire un double-noeud, c’est un supplice.
2 girls, 6 bouteilles d’eau & 8 bananes
Les kilomètres se suivent et se ressemblent. On forme un binôme de choc avec Alice sur les ravitos où on prend notre eau et nos bananes l’une pour l’autre. Heureusement qu’elle est là, sinon je serai déjà dans le métro pour rentrer chez moi.
20938 : nombre de chrétiens d’orient qui m’ont bousculé et/ou éclaboussé
Sérieusement, relou les gars.
33 titres écoutés sur ma playlist
Et pour celles & ceux qui me l’ont demandé : les écouteurs iSport sont vraiment cools. Agréables à porter et le mode “booster” de son est dingue. Discothèque dans tes oreilles et tout.
13 kilomètre d’étanchéité : le pari réussi de mes chaussures
J’ai ensuite pris l’eau à force de mettre les pieds dans les flaques. Même mouillées, elles sont restées légères et m’ont évité les ampoules.
1h56m36s
Notre chrono officiel à Alice & moi. C’était son premier semi et elle n’a pas flanché une seule seconde, malgré les crampes et le climat apocalyptique. Elle a été bluffante et moi super contente de l’accompagner dans cette première course !
Voilà, sinon c’était horrible psychologiquement et pendant tout le semi je me suis dis que je ne referai plus jamais de course sous la pluie. Mais finalement, je me suis levée ce matin en me disant que j’étais quand même sacrément fière d’avoir été jusqu’au bout. Cette médaille gardera une saveur toute particulière 😉
Et vous alors, vous avez couru ce week-end ? Pas trop dur ? Racontez moi !