Doucement Mais Sûrement

Posté le 13 Avr. 2017 dans : Développement personnel

Il m’aura fallu environ 1 mois. 1 mois pour avoir envie d’écrire à nouveau et de partager ici. Ecrire me vient généralement assez naturellement, ce n’est pas une corvée et j’ai rarement le syndrome de la page blanche. En revanche ces derniers temps, j’ai eu l’impression de traverser un trou noir. Et que toutes mes forces devaient être consacrées à en sortir. J’ai vécu jour & nuit avec ce sentiment de tristesse absolue, lié à un gros coup de fatigue et à certaines questions que je me posais concernant mon futur.

Je suis passée par un large spectre d’émotions ces derniers mois : de l’excitation au stress, de la joie à la peur et du bonheur à la tristesse. Mais ce coup-ci j’ai décidé d’en parler plutôt que de garder les choses pour moi. J’ai décidé de partager ça avec mes amis et ma famille. Tout le monde a été unanime : il fallait que je ralentisse le rythme et que je prenne du temps pour me reposer.

Faut dire que je suis une éternelle optimiste, pour moi le déménagement allait se dérouler impeccablement et j’allais enchainer avec l’emménagement, mon nouveau job, la prépa marathon, le fait de me faire des nouveaux amis & enchainer tous mes déplacements perso & pro sans aucun problème. La réalité a été toute autre, et mon corps a capitulé avant même que mon cerveau dise stop.

Après de longues discussions avec Norbert et avec mes parents, j’ai décidé de repousser l’échéance du marathon. Trop de petits bobos, trop de signaux au rouge, et surtout : ma tête ne voulait plus y aller. Ce choix a été un soulagement et le premier pas vers mon “rétablissement”.

J’ai ensuite décidé de faire tout ce qui me faisait plaisir. Arrêter de bloguer, partir à Roubaix faire du vélo histoire de ne pas déprimer le week-end du marathon, passer mes soirées devant Netflix : YOU NAME IT ! Tant pis si je ne lisais pas autant de livres que prévu ou si mon appart n’était pas impeccablement rangé, l’important c’était de prendre soin de moi comme si j’étais une gosse. Et ça a marché.

Je sens que je vais un peu mieux. Il y a encore du boulot, c’est certain. J’ai l’impression d’avoir procédé à des travaux d’agrandissement de ma zone de confort, et je sais que j’en sortirai encore plus forte.

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Crédit : Shutterstock

Ce pour quoi j’ai ressenti beaucoup de gratitude ces dernières semaines :

  • Peu importe à quel point ça a été difficile, j’ai réussi à ne pas dévier de mon hygiène de vie. Je n’ai pas fumé, pas bu d’alcool avec excès et j’ai mangé autant de fruits & de légumes que possible.
  • J’en ai parlé. Aujourd’hui je sais demander de l’aide et écouter les conseils des autres.
  • Je me suis laissé du temps.
  • Paradoxalement, je me suis aussi fait violence.
  • Et surtout : VOUS TOUS. Mon mec pour m’avoir supporté, mes amis & famille pour avoir toujours été là, mes lectrices & lecteurs pour la tonne de messages adorables qui m’ont tous beaucoup touché et enfin mes nouveaux collègues pour avoir insufflé une grosse bouffée de bienveillance dans mon quotidien. Merci d’être dans ma vie.

Allez j’ai plein de trucs à vous raconter, laissons donc ce blog reprendre une activité normale. Et surtout, si vous aussi vous luttez parfois avec vos émotions, parlez-en. C’est le premier pas vers la suite, promis.